Deuxième "Enfin...!!!"
Deuxième et doublement...
triplement, quadruplement... infiniment "ENFIN...!!!"
Enfin terminé (inauguré le 21 juillet), ce projet fou, ce projet qui m'a pris plus d'un an...
ce projet démesuré, qui m'a pris plus que du temps...
qui m'a pris une part de moi-même, et soustrait à certains proches !!!
"Le Cairn à l'escargot", est achevé... la massivité du cairn lui-même ne me plait pas trop... par contre le jeu et l'écoulement (le son) de l'eau est un ravissement apaisant !
C'est la première fois que je faisais une réalisation en pierre... ça n'a pas été une mince affaire !
Bon... je vous laisse regarder les photos
Détail de l'intérieur... de la technique de l'alimentation des tuyaux... grâce à David, un voisin plombier... sans lui ça aurait été douteux pour l'écoulement. !!!
Voici enfin...
quelques réalisations, dans cette atelier autour de l'Anguison, que j'ai fait dans la Nièvre. Premier lieu : dans un sous-bois de sapin...
Deuxième lieu : un endroit où l'eau tourbillone
Troisième lieu : en milieu urbain, là où l'Anguison traverse Corbigny...
sur une petite île. Travail collectif, un peu plus conséquent et moins éphémère !
On à même manger sur la route, invitant les automobilistes (très rare... deux en deux heures), à boire un canon, pour leur expliquer le projet, et essayer d'avoir des informations sur le propriétaire d'un champ où l'on voulait intervenir.
7 révélations...
les 7 péchés capitaux !?!?!?!
mais je ne connais personne, ne suis intime avec personne !
alors la première ce serait :
- je suis un Ours, bougon, raleur... trop souvent !
- des 7 j'en ai certains
- j'ai une mémoire catastrophique, des noms, de ce que l'on me dit, j'oublis même des choses que j'ai à faire, trop de cigarette et de vin !!!
- Je déteste les serpents aussi... c'est peut-être la seule chose qui me donne une peur bleue... rien que de l'entendre filer dans l'herbe, je fais un bond de plusieurs mètres, et mon coeur pulse près de l'explosion !!! Je suis incapable de me maitriser... mais je peux les voir en peinture... ou en sculpture !
Ca, c'était à l'entrée de l'exposition sur l'école de Drenthe, à Zweloo. - 5. Quand j'étais petit (enfin plus jeune... dans les années 80), je faisais des gonflables,
comme un gamin je recherchais l'utérus, le ventre de ma mère que je n'ai jamais connu !
Aujourd'hui je fais des cabanes... toujours aussi gamin... mais j'ai peut-être un peu grandi ?! - Je ne tricotte pas ! pourtant j'ai essayé, on m'a appris, monter les mailles... et juste un rang ! j'ai tout oublié !
Pourtant je travaille souvent le tissus... mais il est déjà fait !!! - Je ne sais plus... mais il y en a plein d'autres, mais que je ne peux pas faire à tous !
Merci a Toto pour ce relais.
Avena niveriensis
Avena niveriensis
ou
La biodiversité qui fait le paysage
Cette fleur voudrait raconter l'histoire de la biodiversité qui fait le paysage.
Paysage modelé par l'être humain, et principalement par les agriculteurs.
Le paysage qui devient un ensemble d'objets, agencés dans l'espace, et qui résulte des aménagements et des pratiques de production successifs mis en oeuvre.
Le paysage ne peut être réduit à sa seule valeur économique, ou utilitaire pour nourrire, vétir, abriter et chauffer l'être humain, il contient cette biodiversité qui le fait exister.
Tous ces êtres vivants (y compris les bactéries), constituent le paysage, sans rentabilité directe pour l'être humain, leur seul valeur (et c'est immense !) est d'éxister et de faire exister un paysage dans sa diversité et dans son évolution. La destruction d'un seul maillon de la chaîne remet inévitablement en cause l'équilibre général.
Les pratiques agricoles irresponsables détruissent invisiblement et irrémédiablement cet équilibre...
donc le paysage !
On pourrat dire que la biodiversité est un miroir de nos relations avec les autres espèces vivantes.
Voilà le travail pour lequel je suis partis, avec quelques jours intenses de préparation en atelier ici !
Toute la structure bois (grâce à l'aide de Jean Yves Legrand, ami menuisier), a été conçue et réalisée ici (en Dordogne), penser pour le maximum d'économie de bois et le maximum de facilité de montage. Penser aussi pour l'évolution, car cette structure doit rester en place 15 mois, et doit évoluer à chaque changement de saison. Certaines pièces vont s'inverser pour changer la courbure.
C'est une fleur, qui va vivre sa vie de fleur... elle va pousser, grossir, s'ouvrir, se faire féconder... pour finalement répendre des bébés partout dans le champ.
Ici, c'est la première phase... en bouton !
Les transformations se passeront le 22 septembre 2007, le 21 décembre 2007, le 21 mars 2008, et le 21 juin 2008.
Détails techniques, si vous le voulez bien, dont certains ne se voient plus aujourd'hui !
Le système de fixation de la toile est dû grâce à la subtilité de Toto tricotte
Et je repars Dimanche, pour de nouvelles aventures... le long d'un ruisseau "L'Anguison" (encore dans la Nièvre). Intervention d'une semaine le long de ce cour d'eau, avec un groupe de 10/15 personnes, pour les initier et créer des interventions avec les matériaux du lieu !!!
Oups !!!
Un peu comme un professeur.
Ben dis donc !!!
De retour...
pour pas bien longtemps !
J'étais partis deux semaines et demi en Hollande, près de Drenthe, dans le nord de la Hollande, pas complètement au nord, mais quand même pas mal au nord par rapport à ici !
Drenthe, c'est deux choses, d'abord le berceau d'une école de peinture du même nom en 1860. Les premiers peintres qui sont sortis de leurs ateliers pour peindre directement sur le sujet "la nature" (oui j'y reviendrait à cette notion toto), inspiré par l'école de Barbison. Mais à cette époque ou frémissait les premiers impressionistes en France, ici le traitement pictural était encore très classique, mais surtout d'un romantisme total et profond. les sujets et le traitement sont vraiment de cet esprit, même s'il commencait à y avoir de plus en plus de toiles traitant de thèmes sociaux comme la paysannerie, et les petites gens. J'avoue que je trouve les tableaux un peu trop léchés, un peu trop strictes, c'est plus le choix du sujet qui pourrait me déclencher des émotions !!! Par contre les dessins de cette période... j'en suis baba, dingue, ils sont d'un beauté, d'une sensibilité que l'on ne retrouve pas dans la peinture !
Lieu suffisament fameux pour avoir attiré des artistes Allemand, Belge et Français.
le plus connu : Max Liebermann 1883 (Allemand)
La deuxième choses (et c'est peut-être un début de réponse pour toi Toto), est que, à cette époque (1860), le paysage n'était constitué que de bruyères et de tourbières à perte de vue. Et quand je dis à perte de vue, cela veut dire que les peintres (par exemple) pouvaient marcher dans ce paysage toujours identique, pendant deux ou trois jours, sans jamais rencontré une maison ou un village, sans jamais aucun repère singulier. Il parrait que beaucoup se perdaient au sens propre du terme.
Alors vers 1860, ils ont commencé à creuser des cannaux pour l'exploitation de la Tourbe à l'Est de cette région (allant jusqu'en Allemagne), et ils ont battis des cabanes pour les travailleurs, au Sud de Drenthe, car le sol était sableux, ce qui était plus stable que dans la tourbe... ainsi est né Schoonoord, village où je me trouvais. En 1920, le gouvernement à obligé les travailleurs sans emplois (sous peine de perdre leurs indemnités), à planter des arbres sur cette immensité plate, ils ont crée des forêts, et le paysage s'est transformé, au grand désespoir des peintres !!!
Forêt dans laquelle se tenait ce symposium auquel j'ai participé.
J'ai imaginé, que ces travailleurs devaient se trouver loin de chez eux... et qu'ils ne pouvaient pas forcément rentrer chaque soir, alors ils ont construit des cabanes pour dormir ou s'abriter des orages. Evidemment ils n'utilisaient que les matériaux qu'ils trouvaient sur place (pas vraiment d'argent pour acheter des matériaux de construction), comme des branches, de la terre ou des matériaux donnés par les fermiers voisins. C'était comme un petit village, éphémère, pour le temps des travaux, construit il y a plus de 80 ans !!! alors il ne reste plus grand chose... quelques structures de bases, où l'on retrouve à certains endroits les restes des matériaux utilisés à l'époque.
Alors, la nature c'est peut-être ce qui se fait tout seul..., elle se débrouille très bien, mais elle ne va rien nous arranger du tout ! elle essaye de survivre, de s'adapter... de nous elle n'a cure !!! mais la pression humaine est tellement forte que j'en doute de plus en plus, chaque jour.
Le paysage, existe au travers de notre main, est façonné par nous, principalement les agriculteurs, les constructeurs d'autoroute.... depuis des centainies c'est comme ça, il y a du bien, du moins bien et du terrible ! mais ne pouvons nous pas trouver des nuances, un moyen terme entre tout détruire, tout vouloir maîtriser et contrôler, ou tout conserver ?!?!?!
Je suis toujours très dubitatif devant ces associations ou groupes quelconques de personnes qui veulent à tout prix sauvegarder un espace sensible, ou même une zone quelque peu (extra)ordinnaire, en pensant pouvoir l'extraire, la figer dans le temps et l'évolution naturelle de la vie. (L'exemple type sont les Couannes sur la Dordogne, mais j'en parlerais un autre jour). J'y suis particulièrement sensible pour y avoir participer activement, à certaines de ces associations. Une des raisons de mon désengagement.
La biodiversité (ou la diversité du vivant, si vous préférez), est la garantie d'un équilibre dont nous faisons partie.
MON810
Monsanto MON810
Paris, France - Le 16/05/07 -
Une récente étude réalisée par Greenpeace Allemagne révèle que les quantités
de toxines produites par le maïs transgénique Monsanto MON810, le seul maïs
OGM autorisé à la culture dans l'Union européenne, varient de manière
considérable et inattendue entre les épis et au cours du temps.
En 2006, Greenpeace a analysé 600 échantillons prélevés dans des champs
allemands et espagnols. Résultat surprenant de l'étude : la concentration de
toxine Bt dans les plantes présente une très grande variation allant de 1 à
100 d'une plante à l'autre, serait-elle cultivée dans le même champ. Elle
est également différente de celle qui a été avancée par Monsanto pour
demander l'autorisation de ce maïs. Ainsi, le maïs MON 810 a été autorisé
alors qu'on ne connaissait pas réellement sa concentration de toxines!
Ces nouvelles données sont une énième illustration de la déficience du
système d'évaluation et d'autorisation des OGM en Europe. « Les
manipulations génétiques sont une technologie hasardeuse dont on ne peut
prévoir les effets, affirme Arnaud Apoteker, responsable de la campagne OGM.
On ne connaît pas les raisons des variations de la concentration en toxine
insecticide. Et les variations de la quantité d'insecticide produit par le
maïs OGM peuvent évidemment avoir des conséquences environnementales
majeures, comme le développement de résistances chez les insectes cibles ou
les impacts sur les insectes utiles. »
Le ministère allemand de l'Agriculture vient d'annoncer que ce maïs OGM
présente des risques qui justifient un moratoire sur sa culture et sa
commercialisation tant que le processus de réévaluation de cet OGM n'est pas
achevé1.
Greenpeace demande que le nouveau gouvernement français mette en place
immédiatement un moratoire sur les cultures d'OGM, et tout d'abord sur le
MON810, comme le réclament la grande majorité des Français et des
agriculteurs.
le rapport en anglais par Greenpeace Allemagne
Quelques résultats de l'enquête
Etudes scientifiques sur les probables effets néfastes pour l'environnement
de la culture du maïs génétiquement modifié MON810
1.Les autorités européennes sont en train d'examiner la demande de Monsanto
pour la réautorisation pour 10 ans de ce maïs OGM.
De toutes façons...
la nature fait ce qu'elle veut... et fait bien les choses !!
Je parle ici de la nature en tant qu'énergie du vivant, et non en parallèle et/ou en opposition avec le "Paysage" ou l'environnement. Je parle de la nature en tant qu'association de mollécules et de gènes pour produire le minimum de matière pour arriver à ses fins. Comme dans la Photosynthèse, la Phylotaxie ou le Tropisme végétal.
La nature dans ce sens à toujours fait preuve du maximum d'économie d'énergie et de matière. Ce pourrait (et ce devrait) être un exemple pour l'être humain, qui fait aussi partie de cette globalité !!!
La nature ne se réduit pas aux brindilles, fleurs sauvages et faune, ni au milieu rural. Dans le cadre de mon travail artistique... voir ici, les arguments défendus par une association internationale dont je fais partie, et que je partage totalement.
J'en parlai hier avec une amie... la notion de "Nature" aujourd'hui n'a plus le même sens qu'à l'époque de J.J. Rousseau. (Pourquoi lui, parce qu'on réfléchissait sur un concours pour Genève, sur sa commémoration en 2012). Comme elle disait, il faut trouver un autre terme, car la "nature" est plus constituée aujourd'hui de milieux urbains ou façonnés par l'homme. Ecosystème serait plus juste ! Ecosystème constitué aussi de l'homme et de ses productions, comme la production de toxines de certaines plantes sauvages (sans jugements de valeurs sur ce qui est bon ou mauvais, à chacun d'être vigilants). Néanmoins, le vivant (en dehors de nous), de la bactérie à la flore et la faune, évolue par elle-même et n'a pas besoin de nous. Nous, nous avons besoin d'eux, pour nous nourrire, pour nous vétir, pour nous abriter.
Je parlerai plus de biodiversité d'un écosystème (urbain ou rural).
La biodiversité (voir ici, dans la version anglaise c'est plus explicite !), ce n'est pas seulement les petites fleurs sauvages, les brindilles et autres "traces" (les haies qui délimitent les près).
La biodiversité c'est tout un écosystème en équilibre, où chaque individus est en interaction avec les autres, et est dépendant de l'ensemble.
La biodiversité fait le paysage.
Paysage modelé par l'être humain, et principalement par les agriculteurs.
Le paysage qui devient un ensemble d'objets, agencés dans l'espace, et qui résulte des aménagements et des pratiques de production successifs mis en oeuvre.
Le paysage ne peut être réduit à sa seul valeur économique, ou utilitaire pour nous être humain.
Tous ces êtres vivants (y compris les bactéries), constituent le paysage, sans rentabilité directe pour l'être humain, leur seul valeur (et c'est immense) est d'éxister et de faire exister un paysage dans sa diversité et dans son évolution. La destruction d'un maillon de la chaîne remet inévitablement en cause l'équilibre général.
On pourrait dire que la biodiversité est un miroir de nos relations avec les autres espèces vivante !!!
Ouhhh là là !!!!!
où est-ce que je me suis embarqué !!!